Tout en comprenant et partageant les revendications de nos confrères pédiatres, notamment sur la question des astreintes, la SFMG s'étonne que les médias appellent les parents à adresser leurs enfants aux services d'urgences hospitaliers ou au 15 alors que le pays s'engage aujourd'hui dans une réforme qui vise à terme une plus juste utilisation par la population des ressources de santé.
La SFMG rappelle qu'en France, 79 % des enfants de moins de 15 ans sont pris en charge exclusivement par leur médecin de famille, le futur "médecin traitant" de la réforme de la santé. Parmi les 21% d’enfant restant, 16% sont suivis conjointement par un médecin généraliste et un pédiatre, 5 % sont suivis exclusivement par un pédiatre. Les 45.000 généralistes ont assurés sur l'ensemble du territoire et depuis des années les soins de premier recours de toute la population, enfants compris. Les actes de prévention pédiatriques représentent le tiers de l'activité pédiatrique en médecine générale. Enfin les généralistes assurent majoritairement à la ville comme à la campagne les réponses aux urgence pédiatriques avec pour ces dernières un taux de satisfaction des parents très élevé (99%, pour 86% à l'hôpital).
Ces rappels montrent une fois de plus la place centrale qu'occupe de fait la médecine générale en tant que dispositif médical de soins primaires, place parfois occultée par les médias eux mêmes.
Issy les Moulineaux le 4 janvier 2005
Contact : François Raineri : 01 41 90 98 20 -
Téléchargez le communiqué
La SFMG rappelle qu'en France, 79 % des enfants de moins de 15 ans sont pris en charge exclusivement par leur médecin de famille, le futur "médecin traitant" de la réforme de la santé. Parmi les 21% d’enfant restant, 16% sont suivis conjointement par un médecin généraliste et un pédiatre, 5 % sont suivis exclusivement par un pédiatre. Les 45.000 généralistes ont assurés sur l'ensemble du territoire et depuis des années les soins de premier recours de toute la population, enfants compris. Les actes de prévention pédiatriques représentent le tiers de l'activité pédiatrique en médecine générale. Enfin les généralistes assurent majoritairement à la ville comme à la campagne les réponses aux urgence pédiatriques avec pour ces dernières un taux de satisfaction des parents très élevé (99%, pour 86% à l'hôpital).
Ces rappels montrent une fois de plus la place centrale qu'occupe de fait la médecine générale en tant que dispositif médical de soins primaires, place parfois occultée par les médias eux mêmes.
Issy les Moulineaux le 4 janvier 2005
Contact : François Raineri : 01 41 90 98 20 -
Téléchargez le communiqué