Le cancer est une des principales causes de mortalité dans notre pays. Le Président de la République a fait de la lutte contre cette maladie une des priorités de son quinquennat, en particulier l’amélioration du dépistage.
La Société Française de Médecine Générale (SFMG), en tant que société savante créée en 1973, s’est depuis longtemps impliquée dans l’analyse des problématiques de soins, des problèmes de santé pris en charge en ville et dans l’évaluation de la qualité du service médical rendu aux malades.
Depuis 1995, elle a participé, avec d’autres structures, à la mise en place d’une réflexion sur la pertinence du Dépistage Individuel Organisé du cancer en soins primaires. En effet, les bénéfices du dépistage de masse sont limités depuis des années par une nécessaire démarche systématique dans la mise en oe uvre des programmes. Ces deux approches complémentaires devraient optimiser les résultats.
La SFMG a bénéficié du soutien des représentants de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et des professionnels de santé afin de développer un projet de dépistage et Prévention Individuel Organisé dans le cadre du Fonds d’Aide à la Qualité des Soins de Ville (FAQSV). Cette étude consiste à créer un logiciel informatique utilisable par tous les médecins généralistes informatisés. Celui-ci porte dans un premier temps sur 6 cancers (sein, col de l’utérus, colon, peau, bouche, prostate).
Cet outil informatique, actuellement en phase de test, devrait faciliter le travail d’analyse des médecins. Il leur permettra de définir plus aisément, en cours de consultation, le groupe à risque du patient en croisant les facteurs de risques du patient et les nombreux référentiels scientifiques. Le logiciel proposera ensuite au médecin la conduite de dépistage la plus adaptée pour chaque patient. Ce dernier sera alors plus à même de choisir avec son médecin la meilleure stratégie de dépistage.
Après une période de validation par une centaine de médecins volontaires concernant plus de 100 000 personnes, ce logiciel informatique, libre de tout droit (open source), sera distribué gratuitement aux médecins généralistes français afin qu’ils puissent faire bénéficier leurs patients d’un dépistage optimum.
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La Société Française de Médecine Générale (SFMG), en tant que société savante créée en 1973, s’est depuis longtemps impliquée dans l’analyse des problématiques de soins, des problèmes de santé pris en charge en ville et dans l’évaluation de la qualité du service médical rendu aux malades.
Depuis 1995, elle a participé, avec d’autres structures, à la mise en place d’une réflexion sur la pertinence du Dépistage Individuel Organisé du cancer en soins primaires. En effet, les bénéfices du dépistage de masse sont limités depuis des années par une nécessaire démarche systématique dans la mise en oe uvre des programmes. Ces deux approches complémentaires devraient optimiser les résultats.
La SFMG a bénéficié du soutien des représentants de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et des professionnels de santé afin de développer un projet de dépistage et Prévention Individuel Organisé dans le cadre du Fonds d’Aide à la Qualité des Soins de Ville (FAQSV). Cette étude consiste à créer un logiciel informatique utilisable par tous les médecins généralistes informatisés. Celui-ci porte dans un premier temps sur 6 cancers (sein, col de l’utérus, colon, peau, bouche, prostate).
Cet outil informatique, actuellement en phase de test, devrait faciliter le travail d’analyse des médecins. Il leur permettra de définir plus aisément, en cours de consultation, le groupe à risque du patient en croisant les facteurs de risques du patient et les nombreux référentiels scientifiques. Le logiciel proposera ensuite au médecin la conduite de dépistage la plus adaptée pour chaque patient. Ce dernier sera alors plus à même de choisir avec son médecin la meilleure stratégie de dépistage.
Après une période de validation par une centaine de médecins volontaires concernant plus de 100 000 personnes, ce logiciel informatique, libre de tout droit (open source), sera distribué gratuitement aux médecins généralistes français afin qu’ils puissent faire bénéficier leurs patients d’un dépistage optimum.
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